Être une personne sensible n’est pas nécessairement négatif. Il existe de nombreux exemples dans la vie qui nous obligent à être plus à l'écoute des autres et un peu plus sensibles.
Avoir un bel équilibre entre sensibilité et rationalité est sain. Lorsque notre côté sensible est indompté et hors de contrôle, il a le potentiel de faire plus de mal que de bien.
La sensibilité tire son origine à la fois d'un aspect génétique et environnemental. Certains d'entre nous sont génétiquement programmés pour être trop sensibles. Lorsque vous l’associez à des processus d'adaptation développés dans la petite enfance, l’hyper-sensibilité peut être dévastatrice si elle n’est pas détectée.
Êtes-vous trop sensible ?
Il est assez facile pour quelqu'un de l'extérieur de désigner quelqu'un qui peut être trop sensible ; cependant, il est beaucoup plus difficile de le reconnaître en vous-même, ce qui est normal. Faire un test personnel est souvent utile et nécessaire, à condition que vos réponses soient authentiques.
Pour vous aider à démarrer, observez les signes ci-dessous dans chacun des trois principaux domaines de l’hyper-sensibilité : sensibilité de soi, sensibilité envers les autres et sensibilité environnementale.
Vous pourriez être trop sensible à vous-même si vous :
• vous en voulez souvent lorsque vous ne répondez pas à vos propres attentes,
• êtes terrifié(e) par le rejet sous quelque forme que ce soit,
• avez des symptômes physiques fréquents comme des maux de tête, des tensions et des douleurs musculaires, des maux d'estomac, etc.,
• ne pouvez pas arrêter de ressasser des pensées et des émotions négatives,
• adoptez des habitudes alimentaires et de sommeil malsaines selon ce qui se passe dans votre vie,
• vous mettez en colère ou si vous êtes très ennuyé(e) par des situations de votre vie que vous jugez injustes ou non méritées.
Vous pourriez être trop sensible aux autres si vous :
• vous inquiétez de ce que les autres pensent,
• prenez les choses à un niveau personnel, même lorsque cela est clairement involontaire,
• sentez que les autres vous jugent souvent, ainsi que vos décisions,
• vous sentez souvent entouré(e) de « drames » et si vous vous en plaignez régulièrement,
• êtes dans l’incapacité de simplement « laisser aller » face à de petits problèmes,
• êtes offensé(e) et même en colère contre les personnes qui vous font des critiques constructives.
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Vous pourriez être trop sensible à votre environnement si vous :
• vous éloignez des lumières vives, des bruits forts et des odeurs excessives,
• êtes irrité(e) par les publications des autres sur les réseaux sociaux,
• êtes facilement surpris(e),
• ressentez une anxiété extrême face à la violence ou à des situations qui suscitent la peur, même à la télévision,
• ne vous sentez pas à l'aise dans de grands groupes,
• êtes anxieux(se) ou irrité(e) lorsque trop d’événements se passent simultanément.
Si ces signes et symptômes ressemblent à ce à quoi vous êtes confronté(e), vous êtes probablement trop sensible. Encore une fois, ce n’est pas nécessairement négatif. Et ce n’est pas la fin du monde, même si cela peut parfois sembler le cas.
Gérer le fait d'être trop sensible…
Parce qu'être trop sensible est à la fois génétique et social, nous ne pouvons pas vraiment simplement « l'arrêter ». Cependant, nous pouvons apprendre à minimiser les effets en reconnaissant nos émotions à un niveau différent.
Il n’existe pas un moyen infaillible qui fonctionne pour chaque personne ; mais, si vous vous donnez du temps et trouvez la bonne combinaison de solutions, vous êtes sûr de trouver un équilibre beaucoup plus heureux entre vos émotions et votre niveau de sensibilité.
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